Interpréter un tirage gratuit, pour moi, ce n’est pas une croyance. C’est un procédé. Simple, évidente, impitoyable. Et parfois, c’est comme il faut ce qu’il est préférable de faire pour dégager du flottement. Je sais que cette sorte d’outil est la plupart du temps mal vu. Et je connais la motivation. C’est non sûr, c’est ouvert, c’est interprétable à l’infini. Mais magnifiquement. C’est un miroir. Ce n’est pas censé décider à votre place. C’est censé entraîner une réaction intérieure. Je n’avais rien souhaité ce jour-là. Pas d’attente claire, pas de point manifeste, tout de suite cette agitation réfléchie que je reconnaissais vivement bien. Celle qui vient sans avertir, dans les jours vides, les phases suspendus, à partir du moment ou plus rien ne continue, même ce qui n’est pas censé bouger. Dans les journées suivants, les tarot sont revenues par fragments. Une effigie, un proverbe, une pressentiment. Pas en tant qu' un souvenir. Comme une voix. Elles n’étaient pas là pour dire le destin. Elles étaient là pour m’obliger à découvrir où j’en étais. Sans déco. Sans esquive. Je ne crois pas aux allégories. Pas de manière aisée, en tout cas. Je suis de ce qui feraient des index, qui pèsent le pour et le contre, qui choisissent en passant les fabriquer. Mais il est important de correctement penser que de temps en temps, les gravé ne suffisent plus. Il est fabriqué avec des moments où rien ne tient. Où zéro équation ne donne de réponse explicable. Et c’est dans l’un de ces phases que je me suis retrouvé, un soir, à concevoir un tirage gratuit. C’est ça, saisir un tirage gratuit. Ce n’est pas visualiser le futur. C’est impliquer une réponse. Une friction avec le tangible. Quelque chose qui vous oblige à porter les yeux là où vous n’aviez pas l'énergie d'apprécier. Ce n’est pas ce que formulent les tarot qui compte. C’est ce que vous lisez dedans. Et ce que vous décidez d’en créer.

Ça aurait pu s’appliquer à n’importe qui. C’est ce que je me suis présenté. Et néanmoins, j’ai lu jusqu’au périmètre. Puis j’ai relu. Et j’ai débuté à cogiter. Je suis resté là, une demi-heure, à regarder ces trois cartes fixes sur l’écran. Je n’avais pas l’impression d’avoir salué un message. Pas même un pensée. Et pourtant, un modèle d’ajustement se faisait en moi. J’étais en train de m’interpréter autant que je lisais ces cartes. C’était juste ça : appréhender un tirage gratuit, ce n’était pas décoder des lignes ou mobiliser une situation. C’était concevoir comment les portraits dialoguent avec ce que je vis, sans jamais le déterminer frontalement. Je n’ai pas pris ça pour un contact. Je n’ai pas changé de compétence en sondant trois répliques. Mais j’ai subsisté forcé d’admettre une solution : il ne s’agissait pas d’interpréter les cartes. Il s’agissait d'apprécier ce que j’y projetais. La seconde carte évoquait une transition. Une forme d’inconfort primordial. Pas encore du mouvement, mais une tension poésie. J’ai relu le contenu qui l’accompagnait. Rien de spectaculaire. Juste six ou sept phrases neutres, mais un paquet larges pour que je m’y glisse. Et toutefois, je sentais que ce qui me dérangeait, ce n’était pas l’interprétation. C’était ma personnelle possibilité à se plaire ce qu’elle soulevait. Je n’ai pas partagé cette consultation par telephone. Je ne me suis pas arboré à puiser les tarot tous les soirs. J’ai gardé ça pour moi. Comme un sujet. Comme on garde une photographie rapine par destin, floue, dureté cadrée, mais dans auxquels des attributs vous parle nonobstant tout. Je suis tombé sur ce tirage un doigt par futur. Un lien, un clic, deux ou trois cartes affichées à l’écran. C’était rapide, silencieux, sans mobile. Un tirage gratuit, proposé en ligne, sans pourquoi à l’avance à priori. J’ai choisi trois tarot, notamment divulgué. Une pour les temps passées, une pour le utilisé, une pour ce originaire. Alors non, je ne crois pas encore aux symboles. Mais je crois à leur utilité. Quand ils sont bien employés. Quand on ne leur demande pas tirage de voyance gratuit sur voyance olivier de prédire, mais de révéler.